1. Champ visuel et angles morts du cheval

Champ visuel du cheval : Vous ignorez peut-être que les yeux du cheval sont les plus grands des mammifères, environ deux fois plus grands que ceux d'un œil humain.

L'œil humain a un champ visuel de 180 degrés, tourné vers l'avant, tandis que le cheval possède une vision monoculaire et binoculaire. 

La vision monoculaire signifie que chaque œil peut traiter individuellement 130 à 140 degrés d'informations visuelles, tandis que la vision binoculaire est focalisée vers l'avant et peut atteindre 75 à 95 degrés. 

Cela permet aux chevaux d'avoir une vision panoramique, atteignant presque 360 degrés.

Angles morts du cheval : Les chevaux ont des angles morts visuels derrière eux, au-dessus du front et sous la bouche. 

Lorsqu'un cheval lève la tête, ce n'est pas parce qu'il est fatigué, mais parce qu'il veut observer quelque chose de loin. Lorsqu'il baisse la tête, c'est pour observer quelque chose de proche. 

Si vous essayez soudainement de toucher son front, il paniquera et s'éloignera, car il ne voit pas vos mains.

2. Capacité de discrimination des couleurs chez le cheval

Contrairement aux humains dotés d'une vision trichromatique, les chevaux n'ont qu'une vision dichromatique et ne perçoivent que les changements de couleurs basés sur le bleu et le vert. 

Ils ne distinguent pas le rouge et sont incapables de différencier les variations de rouge.

3. Vision nocturne du cheval et réponse aux variations d'intensité lumineuse

Derrière la rétine, l'œil du cheval se trouve une couche appelée tapetum lucidum. Cette couche réfléchit la lumière pénétrant dans l'œil vers la rétine, améliorant ainsi sa vision en faible luminosité. 

Même en faible luminosité, la réflexion du tapetum rend les objets plus clairs pour le cheval.

4. Faible perception visuelle des distances chez le cheval

Comme on le sait, nous évaluons la distance des objets grâce à la vision binoculaire. Or, les chevaux ont une vision binoculaire plus étroite et une vision monoculaire moins large. 

Ils voient donc principalement des images plates. Dépourvus de sens de la profondeur, les chevaux ont une mauvaise perception des distances. 

C'est pourquoi les chevaux peuvent être effrayés lorsqu'ils doivent franchir un obstacle. Un entraînement et un renforcement à long terme sont donc nécessaires pour les aider dans ces activités.

5. Larmes du cheval et symptômes de maladie

Les larmes du cheval sont principalement évacuées par les fosses nasales. Les larmes sécrétées par les glandes lacrymales et la troisième paupière servent à humidifier le globe oculaire. 

La paupière inférieure recueille les larmes et celles-ci s'écoulent dans les fosses nasales ouvertes par le canal lacrymo-nasal. Ainsi, si vous voyez les yeux d'un cheval larmoyer, 

cela indique que son canal lacrymo-nasal est obstrué, ce qui fait que les larmes coulent le long de la joue au lieu de pénétrer dans les fosses nasales.